Les Maldives sont l’un des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, avec 80% des terres situées à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer. Mais c’est dans le chaos politique que l’archipel est entrain de plonger, depuis le récent décret d’état d’urgence.

En début d’année déjà, les Etats-Unis ont mis en garde contre de possibles attaques terroristes. Une soixantaine de ressortissants de l’archipel se sont rendus en Syrie et en Irak pour combattre avec des djihadistes et certains pourraient être rentrés. La France recommande aujourd’hui de ne pas se rendre dans la ville de Malé ou dans les villages, en raison du risque élevé de manifestations à caractère violent. La plupart des îles semblent néanmoins à l’abri de ces remous, mais leur image pâtit du régime en place, confrontation entre une image idyllique et un gouvernement horrible.

Les Maldives ont longtemps pratiqué un islam modéré, mais des interprétations plus radicales se sont répandues avec un afflux d’argent et de prêcheurs salafistes venus du Moyen-Orient. L’islam sunnite est la religion d’Etat, toute autre religion étant proscrite. L’alcool est interdit (uniquement disponible dans les hôtels réservés aux touristes). L’homosexualité est illégale. Les femmes reconnues coupables de relations hors mariage peuvent être fouettées.

Le pays a attiré 1,28 million de touristes en 2016 d’après l’Organisation mondiale du tourisme. Il était notamment prisé pour les lunes de miel, comme celle du scientologue Tom Cruise et de Katie Holmes en 2006.

(source : Swissinfo, AFP-Relaxnews)