chocolat luxe

Une précision d’orfèvre pour des créations sublimes

C’est une folie. Dans leur course à l’excellence – voire à l’extravagance – rien ne semble vouloir arrêter les nouveaux artisans chocolatiers. Passons sur les pralinés à l’arôme de basilic ou camembert (!) pour noter l’émergence de nouvelles tendances qui font florès. Dans la foulée: toutes ces boutiques gourmandes dont le décorum évoque bien davantage une joaillerie qu’un débit de friandises.

Paris a le chic, actuellement, pour ajouter quasiment chaque semaine une nouvelle adresse dédiée au nec-plus-ultra de la création chocolatière très haut de gamme, si sophistiquée qu’on aura des remords à consommer.

Il faut traverser la rue (de Seine) pour réaliser que la luxueuse vitrine de Pierre Marcolini – illustre créateur belge – n’aligne pas des montres ou des pièces d’orfèvrerie, mais bien de superbes miniatures à croquer. A la manière des Maisons de couture, cet illustre créateur belge propose ses collections !

Non loin de là, en face de l’historique Café Procope, l’enseigne Un dimanche à Paris ne demeure pas en reste. Le concept combine bar à chocolat, salon de thé et boutique autour du cacao dans un lieu avec pierres anciennes et baies vitrées laissant observer le travail des artistes.

Jacques Genin, Henri Leroux, Jean-Paul Hévin, Patrick Roger et autre Maison du Chocolat comptent aussi parmi les ténors de la profession.

La contagion a gagné l’Autriche. A Vienne, les pralinés de Michael Diewald sont uniques: pâte d’amandes à la limette et aux fleurs de sureau dans du curcuma, ou chocolat aux fleurs de camomille.

Les prix, évidemment, sont à la hauteur. Mais à quel sacrifice ne consentirait-on pas pour un peu de douceur dans ce monde de brutes ?