KLM world business

La nouvelle World Business Class de KLM entend remédier à l’inconfort des vols longs courriers

Que faire pour diminuer les désagréments d’un long vol, surtout en classe éco ?

A l’altitude où volent les avions, la pression de l’air est très faible. Afin cependant qu’il y ait assez d’oxygène pour les passagers et l’équipage, il est nécessaire de pomper cet air. Celui-ci  est aspiré au travers des moteurs, comprimé, refroidi, filtré et réinjecté dans la cabine. Mais malgré l’apport constant d’oxygène frais, il y en a quand même toujours moins que sur terre. Pour des passagers souffrant de problèmes cardiaques et pulmonaires, voyager en avion sans bonbonne d’oxygène est pour ainsi dire impossible. Pendant ces longues heures, le sang stagne dans les cuisses et les pieds. Par conséquent, il circule moins dans le corps et les apports en oxygène dans le cerveau sont également réduits.

Conseils : ne pas boire d’alcool, essayer de bouger. Quelques mouvements avec vos jambes sous votre siège réduiront déjà le risque de formation de caillot et améliorera la circulation sanguine. On peut aussi prendre une aspirine  la veille du départ et le jour même.

Il est tout à fait désagréable de devoir prendre un avion avec un rhume ou une inflammation des sinus. Lors de l’atterrissage ou du décollage, la pression de l’air change rapidement dans la cabine.

Conseils :  utiliser des gouttes ou un spray pour dégager le nez. Pendant le décollage et l’atterrissage, essayer de mâcher, bâiller et avaler à plusieurs reprises pour aider la trompe d’Eustache à s’ouvrir.

L’air qu’un avion pompe à haute altitude est extrêmement sec, parfois plus que dans le désert. Après environ une demi-heure de vol, l’humidité relative dans la cabine tombe à près de zéro. Lors de trajets sur des longs courriers, on peut très vite souffrir de déshydratation. Une bouche sèche, un mal de tête et des nausées en sont les conséquences.

Conseils : boire beaucoup d’eau avant et pendant le vol. Eviter café et boissons énergisantes.