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La marche à pied reste encore la moins dommageable pour l’environnement !

En France, selon le calculateur de la direction générale de l’aviation civile (DGAC), une personne émet une tonne de CO2 durant un aller-retour Paris/New-York en avion: c’est l’équivalent des émissions annuelles moyennes d’un Français pour le chauffage de son domicile.

Les transports représentent plus d’un quart de la totalité des émissions de gaz à effet de serre en Europe: la route y contribue à hauteur de 72%, l’aviation pour 13,3% et le transport maritime pour 13,6%. Le rail représente lui une part infime des émissions, mais certains usagers déplorent son prix, souvent plus élevé que l’avion. Par exemple – pour un adulte – un aller simple avec easyJet vers certaines destinations européennes peut coûter 50% moins cher que l’équivalent en train.

Face à cette situation, les gouvernements peuvent utiliser le levier de la fiscalité. La Suède a par exemple introduit une taxe écologique sur le transport aérien, il y a un an. En mars, après les Pays-Bas en février, la Belgique avait plaidé – lors d’une réunion des ministres européens de l’environnement – pour la mise en place d’une taxe équivalente dans toute l’Europe afin de lutter contre le réchauffement climatique. On envisage des mesures visant à taxer le kérosène (le carburant des avions et des bateaux y échappe encore).

Autre possibilité pour faire bouger les lignes: des décisions politiques. Aux Pays-Bas, des députés souhaitent ainsi supprimer les vols Amsterdam-Bruxelles, considérés comme une absurdité environnementale. En Suisse, les liaisons aériennes Genève Zurich font aussi débat. La prise de conscience citoyenne des enjeux environnementaux pourrait être décisive. En attendant : vive la marche à pied !

(Source : le Figaro)