Réserver au Motel de Norman Bates ?
Sans doute vous êtes-vous déjà trouvé confronté à la question que se posent aujourd’hui de nombreux voyageurs: faut-il réserver un hôtel ou un appartement ?
De prime abord, l’hôtel offre la sécurité d’un choix classique assorti du confort qui va avec. On réserve sur le site de l’établissement ou via une plateforme du genre Ebookers ou Booking.
Les lobbys hôteliers interpellent actuellement les pouvoirs publics pour opposer toutes sortes d’obstacles aux particuliers souhaitant louer ou échanger leur bien, fût-ce par le truchement d’entités de type Airbnb. Il paraît toutefois douteux que quiconque puisse stopper cette vague de fond, laquelle n’est que l’expression d’une liberté fondamentale : la possibilité pour tout propriétaire de disposer de son bien.
L’argument est toujours le même: il faut garantir un minimum de qualité ! Certes. Mais – s’agissant de qualité – à qui feriez-vous le plus confiance : à certains fonctionnaires étatiques qui distribuent des étoiles aux hôtels comme du grain aux poules, ou aux particuliers de partout qui – comme vous et moi – commentent en ligne leurs expériences ? Bien sûr, ces évaluations peuvent être manipulées. Mais aucun système n’est parfait, et on peut préférer le jugement communautaire.
Quelles ont été vos expériences en la matière ?
Bonjour,
Je viens de lire l’article très intéressant (merci) et je souhaite laisser un avis sur la question.
Au départ, j’étais une fervente adepte de Booking où j’accumulais des points avec les voyages effectués ce qui me donnait des réductions sur les prochaines destinations. Grâce à ce système j’avais l’impression de faire de bonnes affaires et j’avais le sentiment de « sécurité » (comme vous le dites) d’être dans un hôtel.
Puis, j’ai découvert une alternative comme le Airbnb qui n’avait pas l’air d’être très rassurant à premier abord. La première fois que j’ai testé un logement à Milan (ville très chère), j’ai connu une belle surprise : un bon accueil, une authenticité des lieux et les économies faites. Depuis, je me pose moins de questions et je découvre les lieux avec les outils de l’économie collaborative.