Un microbiologiste américain connu pour ses nombreuses études sur l’hygiène s’est intéressé aux chambres d’hôtels. On a tendance à croire que ces espaces sont propres car ils sont nettoyés tous les jours. Mais le risque d’une contamination n’y est pas négligeable. Ont été analysés : les toilettes, lavabos, clés, télécommandes, interrupteurs etc.

Curieusement, l’endroit qui compte le plus de microbes s’avère être le sèche-cheveux. Et ce n’est pas parce qu’il souffle des germes. En fait, s’il abrite autant de saleté, c’est qu’il ne fait pas partie des objets que l’hôtel doit obligatoirement nettoyer à chaque passage du service de ménage, contrairement aux toilettes ou aux verres disposés dans la chambre. Certains restent sans doute en place des années sans être nettoyés. Juste après le sèche-cheveux, ce sont les menus et les seaux à glaçons qui sont de vrais refuges pour les microbes.

Pour le spécialiste, la façon de faire le ménage importe le plus. Il faut être très prudent sur la façon dont sont utilisés les produits de nettoyage et dont on essuie les meubles et les objets. Car si on n’est pas précautionneux, on ne fait que transporter les germes d’un objet à l’autre.

Qu’importe l’hôtel – trois étoiles ou palace – des bactéries de type E. coli et Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, qui peut provoquer des problèmes de peau, ont été retrouvés. Pour s’en protéger, le microbiologiste conseille d’être attentif à de petits détails. Des gobelets enveloppés dans des sachets en plastique – souvent proposés dans les hôtels à bas prix – offrent une meilleure protection contre les germes que leurs équivalents ostentatoires.

Quant aux clés, télécommandes ou les téléphones, ils peuvent être désinfectés rapidement par le client avec une lingette ou un spray.

(Source : Ouest-France)