Selon les statistiques, l’aérophobie touche 20 -25% de la population mondiale à des degrés plus ou moins importants. En revanche, ce ne sont pas toutes des personnes qui vont s’empêcher de pren­dre l’avion. Depuis longtemps – même en Suisse, à Genève – des séminaires sont organisés pour dominer cette crainte (organisation : SWISS et Genève-Aéroport). On y fait découvrir les étapes auxquelles doivent se soumettre les voyageurs, comme l’enregistrement et le contrôle de la sécurité où le niveau d’anxiété atteint souvent son paroxysme. Le voyage ne commence plus lorsque le voyageur quitte le point A pour se rendre au point B. Il commence dès l’arrivée à l’aérogare.

«La peur, ce n’est pas rationnel. C’est difficile à contrôler. Pourquoi les aéroports ont-ils des plafonds hauts? Pourquoi l’espace est-il dégagé? Pourquoi est-ce lumineux? Tout est fait en fonction de réduire au maximum l’anxiété du passager», a récemment déclaré un responsable de programme similaire, au Canada.

Par la suite, lorsque l’occasion s’y prête, les participants embarquent à bord d’un appareil où ils ont la chance de visiter le cockpit et de se familiariser avec les différentes mesures de sécurité. Après la visite, les gens repartent avec un bagage de connaissances qui les aide à faire le cheminement dans leur tête. A noter que le résultat de ces cours est généralement considéré comme très positif. www.volersanspeur.com