De nombreux voyageurs vont prendre l’avion durant ces vacances, parfois pour des vols de plus de 12 heures, sans avoir la chance de pouvoir s’allonger. Nous sommes donc plus susceptibles de souffrir un jour ou l’autre du « syndrome de la classe éco », à savoir la phlébite ou l’embolie pulmonaire.

Ce n’est pas l’avion qui les entraîne, mais il reste un déclencheur. L’embolie est provoquée par un caillot de sang qui va migrer et va venir boucher une artère du poumon. Il existe 3 facteurs de risques : l’immobilisme, une anomalie de la coagulation ou encore une inflammation, soit parce que l’on est mal assis dans l’avion ou soit parce qu’on est malade ou on l’a été. Ce serait le cas de l’humoriste Anthony Kavanagh, victime d’une embolie pulmonaire il y a quelques jours. A noter que 50% des cas d’embolies pulmonaires sont liés à un cancer, y compris chez les jeunes. Mais attention, on peut également être porteur d’une pathologie sans le savoir.

Les chaussettes et bas de contention seraient pour l’heure le seul remède, et sont même recommandés par les médecins à partir de 26 ans lorsqu’on doit prendre l’avion. Ils favorisent la circulation du sang dans les jambes. Pour éviter l’embolie pulmonaire, il est également conseillé de marcher toutes les 2-3 heures dans l’avion et faire quelques exercices et de surtout bien s’hydrater.

(Source : France Info)