syndrome voyageur

Le choc culturel, source de malaises

La littérature et le Web fourmillent de témoignages très intéressants qu’on rassemble sous le nom de syndromes du voyageur pour parler de réalités très disparates. Tous ces malaises ont en commun d’apparaître chez le voyageur à l’étranger, et de s’évanouir une fois qu’il est de retour au bercail.

Le grand public en connait surtout deux : le syndrome de Stendhal, aussi nommé syndrome de Florence, est célèbre depuis le récit du célèbre romancier de sa visite dans cette ville. Il y subit une forte extase face à la contemplation de la beauté de la cité et de ses richesses artistiques. La ville de Jérusalem, pour des raisons plus religieuses, a provoqué le même type d’étourdissement chez 1’200 individus entre 1980 et 1993. Très célèbre aussi, le syndrome de Paris toucherait les touristes japonais qui – alléchés par des campagnes de publicités idéalistes – découvrent une fois sur place un Paris sale, bruyant, désordonné. Selon l’ambassade du Japon à Paris,  ce sont 20 touristes nippons par an qui sont touchés et rapatriés d’urgence.

Le syndrome de l’Inde a frappé cette voyageuse: « Quand je suis descendue de l’avion, inexplicablement, je me suis tout de suite sentie mal à l’aise. Durant n’importe lequel de mes autres voyages, je serais sortie en exploration ; là je suis restée calfeutrée, sans oser quitter ma chambre. Quand enfin je suis partie faire le tour de la ville, le choc culturel m’a terrassée : en Inde, tout bouleverse les repères occidentaux: les odeurs, les sons, le rythme, tout est différent. Je pense qu’il faut aller là-bas pour le comprendre, car aucune description ne donnerait une idée concrète de cette impression très particulière. Les gens sont adorables, mais la communication est parasitée par ce choc culturel ».

Quand on aime voyager il est important de se préparer de plusieurs façons : connaître son style de voyage (plutôt routard ou tout confort ?) comme ses limites physiques et émotionnelles. Etudier sa destination : écumer les sites de témoignages, les reportages, etc. Enfin, visiter les sites de conseils aux voyageurs comme celui du DFAE.