Ce qui fait la différence sur un vol long-courrier de plus de 10 heures.
« Avec l’avion, nous avons appris la ligne droite.”
Antoine de Saint-Exupéry
Au départ
Le sentiment de privilège commence à l’aéroport déjà, avec l’accès facilité aux formalités. En tout et pour tout, dans ce test, 13 minutes chrono pour passer les deux contrôles à Zurich : sûreté et douane. Amplement le temps, donc, de profiter du salon réservé aux passagers gâtés.
Celui-là ne manque pas d’espace, avec une immense baie vitrée plongeant sur le tarmac. Le choix des boissons et des en-cas est généreux, bien au-delà de la soucoupe de cacahuètes qui résume trop souvent la pingrerie d’autres “lounges” à travers le monde.
La cabine
Ce qui frappe d’emblée, dans l’aménagement business du Boeing 777-300 ER, c’est l’ingéniosité des alvéoles individuelles imbriquées de manière à créer une véritable sensation d’intimité.
Ces cocons sont dotés de plusieurs rangements, bien pratiques pour les boissons (champagne avant le décollage), les magazines et autres équipements d’informatique. Rien ne manque pour les recharges et les connexions.
Le wifi est disponible moyennant léger supplément (un peu moins de 10 CHF pour l’offre basique d’une heure, le temps d’accéder à sa messagerie pour régler les affaires courantes). Le service à bord est souriant et professionnel.
Repas
Les options du menu sont en pré-commande avant le vol ou dans l’avion, avant même de boucler les ceintures. Sans grand surprise : les incontournables poulet ou poisson, apprêtés de diverses manières. Oublié, le pavé de boeuf, sans doute victime des économies post-pandémiques, comme dans presque toutes les compagnies (pas plus mal pour l’écologie). L’option végétarienne inclut un potage au céleri – hélas à peine tiède – et un gratin de chou-fleur correct. Fromage et dessert à l’avenant. Le choix du petit-déjeuner est intéressant, avec plusieurs options.
Divertissement
Voici le moment de tester ce service qui a récemment valu à Cathay Pacific de figurer au sommet d’un palmarès Skytrax. Le choix est large, la navigation intuitive, mais les films européens ne sont pas plus nombreux que chez les concurrents.
Confort
La vraie bonne surprise réside dans le siège, une couchette si douillette qu’on se croirait dans son lit : assez longue pour s’étirer au maximum en position horizontale, et moelleuse à souhait grâce à un matelas amovible et un doux oreiller. C’est le moment de faire usage du masque inclus dans la traditionnelle pochette, qui contient aussi de quoi se rafraîchir avant l’atterrissage. Au bilan, on se dit qu’on n’a pas vu le temps passer. La matinée se lève sur Hong Kong.
Test effectué le 5 novembre 2023 sur le vol Zurich – Hong Kong CX382
Photos : pichonvoyageur.ch