Art Basel

Art Basel a aussi ses connexions avec Miami et Hong Kong (photo C.Brito)

Une idée d’escapade pour ce week-end ? La grande foire de l’art contemporain  ouvre aujourd’hui ses portes au public – jusqu’à dimanche -, mais les collectionneurs et investisseurs ont déjà fait leurs achats. Ils étaient des centaines, hier, à arpenter en avant-première les vastes halles d’une manifestation qui dope le tourisme bâlois au point de saturer tous ses hôtels.

Chinois, Américains, Français ou Anglais débarquent de partout, prêts à effectuer le parcours du combattant pour dénicher la perle rare. Une épreuve sportive en soi, à considérer l’énorme surface investie. Par sa taille, la manifestation pourrait rappeler ces salons de tourisme gigantesques (ITB de Berlin) où chaque exposant devient une destination en soi. Et pourtant, la sélection est serrée dans ce rendez-vous mondial rassemblant pas moins de 4’000 artistes. Si des milliers de galeristes souhaitent y participer; seuls 303 ont été retenus cette année.

De l’avis général, la cuvée 2014 est plutôt bonne, voire excellente. Certaines œuvres se négocient en millions de dollars, comme ce gentil dauphin de Jeff Koons – une baudruche d’acier coloré -, déjà parti pour 5 millions. Art Basel fusionne en quelques jours tous les points de vue sur le marché de l’art. Parmi ses sponsors:  la ville de Vienne se hisse au niveau des grands…encore une judicieuse synergie entre une métropole « artistique » et un tourisme spécifiquement orienté vers musées et galeries.