Gstaad Palace

Un siècle d’histoire pour l’un des fleurons de l’hôtellerie helvétique

Comme chacun sait, avec ses promenades en calèche, le tournoi de tennis et le festival de musique, on ne s’ennuie jamais dans le Saanenland, même quand la neige fait défaut. Au Centre sportif de Gstaad, le champion suisse de curling Stefan Karnusian et son équipe entraînent les amateurs de curling. Mais qui n’a jamais rêvé séjourner dans le phare de la station, le palace emblématique aux allures de château ?

Se pencher sur l’histoire du Palace – l’un des fleurons de l’hôtellerie helvétique – c’est faire défiler tout un siècle de luxe et volupté. Pour mémoire – et comme le rappelle un récent ouvrage consacré à sa légende – tout commence en 1913, avec 150 chambres et 50 salles de bains privées, électricité dans toute la maison – très moderne pour l’époque – et 6 cabines téléphoniques. Quelques décennies plus tard – et après bien des aléas dûs aux conflits mondiaux –  des soirées de gala accueillant des vedettes telles que Marlène Dietrich, Maurice Chevalier, Louis Armstrong ou Ella Fitzgerald aident à promouvoir l’établissement. Le livre d’or aligne les signatures des stars de la politique ou du spectacle qui leur ont succédé, de Jacques Chirac à Jimmy Carter, en passant par les Roger Moore, John Travolta, Elton John et autre Isabelle Adjani. Les années 1970 et celles qui suivent voient la réalisation d’importants projets et améliorations. Ainsi, le Grill Rôtisserie devient un restaurant gastronomique et son bar un point de rencontre apprécié. Gildo’s Restaurante régale les gourmets à l’italienne. Le nouveau Palace Spa ouvre ses portes en 2007 après 15 mois de travaux. Un décorum exceptionnel sur 1800 m² avec cabines de soins, suite Spa privée, saunas et bains de vapeur, piscine intérieure et extérieure, jacuzzi et  hammam de 7 pièces. On y prodigue un soin exclusif à base d’huile et d’herbes du Jardin des Monts à Rossinière. Depuis que l’hôtel est aux mains de la famille Scherz, des investissements de l’ordre de 90 millions de CHF ont ainsi été consentis  pour les différents liftings de l’alerte centenaire, qui ne fait pas son âge.