Situé entre la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, ce territoire à peine plus vaste que notre pays fait figure d’Eden, avec ses volcans, ses forêts primaires, ses plages et ses incroyables richesses naturelles.

Les vacanciers priorisent l’observation de la faune, les activités balnéaires, la randonnée et la gastronomie. Il est préférable de faire appel à un guide certifié et de louer un 4×4 avec un chauffeur local ; les routes, parfois difficiles et sinueuses, peuvent rallonger les déplacements. On y croise les autocars de compagnies distinctes qui peinent à synchroniser leurs réseaux, ce qui génère pas mal de confusion pour les usagers.

Environnement

Pour Marcus Pitti – guide anglo-francophone spécialisé dans la faune et la flore costaricienne – plusieurs facteurs expliquent l’actuel engouement des Suisses pour son pays : « Nous concentrons à nous seuls plus de 6% de la biodiversité mondiale. Nous misons sur l’écotourisme et le développement durable, des thèmes qui résonnent fortement avec les valeurs environnementales de vos concitoyens, nombreux à apprécier également notre stabilité politique et notre neutralité. L’abolition de notre armée – en 1948 – nous a permis d’investir dans l’éducation, la santé et la protection de l’environnement ».

Milieu naturel

Vous avez dit : « environnement »? …Une grande partie du Costa Rica est protégée (27 parcs nationaux), ce qui lui confère une image positive et durable sur la scène internationale, un peu comme la Suisse, associée à la nature et à la propreté.
Les vacanciers priorisent l’observation de la faune, les activités balnéaires, la randonnée et la gastronomie.

Il est préférable de faire appel à un guide certifié et de louer un 4×4 avec un chauffeur local ; les routes, parfois difficiles et sinueuses, peuvent rallonger les déplacements. On y croise les autocars de compagnies distinctes qui peinent à synchroniser leurs réseaux, ce qui génère pas mal de confusion pour les usagers.

Une faune fascinante

Les réserves de Puntarenas – la plupart en mains privées – constituent le refuge de tapirs, ocelots et autres paresseux, sans oublier les aras macao, en voie de réhabilitation à la grande satisfaction des ornithologues. Ces derniers se mettent aussi en quête d’oiseaux huppés, toucans, cormorans et colibris…en tout, plus de 900 espèces recensées. Il suffit souvent de cheminer le nez en l’air pour les apercevoir, comme les singes, qui vous narguent en se balançant de branche en branche. On peut aussi rêver de croiser des jaguars, des pumas, des grenouilles aux couleurs vives, des papillons morpho, des fourmis coupe-feuille et des chauves-souris… entre autres.

Vers les océans

La faune marine ne demeure pas en reste : on embarque à la rencontre des baleines à bosses qui migrent au large des plages les plus réputées : Tamarindo, Santa Teresa, Manuel Antonio, Playa Uvita, Playa Samara ou Playa Conchal. Les surfeurs ont l’embarras du choix pour goûter aux sensations de la glisse. Portée par les superbes vagues qui déferlent tout au long de l’année, la «surf culture» infuse véritablement le mode de vie des Ticos (locaux).

Explorer

Le foisonnement d’arbres tropicaux déclenche rapidement l’envie de les voir d’en haut. La forêt de Monteverde offre les plus beaux ponts suspendus du pays, et même une tyrolienne de 1590 m de câbles suspendus au-dessus de la canoppée.
« Surtout ne touchez à aucun végétal ; certains sont très toxiques, ou urticants ! », prévient Marcos, en recommandant de s’hydrater abondamment, même dans ce milieu très humide. Autres précepte : ne jamais nourrir les animaux, ni s’aventurer de part et d’autre de la piste balisée; c’est le biotope de nombreux serpents. On débusque au passage des iguanes pourtant bien camouflés.

Transpirer
Au beau milieu de la jungle peuvent surgir des phénomènes géothermiques, comme ceux d’Islande. Ces poches fumantes et bouillonnantes trahissent la proximité d’un volcan. Le Costa Rica en compte plus de 200, dont une poignée sont considérés comme actifs et relativement imprévisibles. Il est donc crucial de rester attentif aux alertes et aux ordres d’évacuation, le cas échéant. On peut profiter de cet environnement des immersions et des massages à la boue, réputés bienfaisants.

En pratique

Les citoyens suisses n’ont besoin d’aucun visa pour un séjour touristique jusqu’à 180 jours. Il suffit d’avoir un passeport valide et valable au moins 6 mois à l’entrée et – dans certains cas – de présenter un billet de retour ou de continuation à l’arrivée.
Dans les régions Pacifique et Centrale, les premières averses de fin avril signalent le début de la saison verte, qualifiée de «saison des pluies». Elle dure jusqu’en novembre. Cette période de l’année bénéficie souvent de belles journées, ponctuées d’averses en fin d’après-midi.

Séjourner

Il existe une panoplie de gîtes, allant des hôtels luxueux aux hébergements de type Bed and Breakfast. Choisir un établissement en mains costaricaines plutôt qu’une grande chaîne mondialisée, c’est soutenir le développement indigène.

En savoir plus : visitcostarica

Photos : pichonvoyageur.ch