Il faut voir avec quelle frénésie les Sud-Coréens dévalisent les somptueux étals de victuailles de Lotte – le luxueux grand magasin de Séoul – et avec quel appétit ils s’installent aux nombreuses cantines servant sur place les classiques de la cuisine nationale ! Les différents plats – illustrés en vitrine par leur fidèle reproduction plastifiée, à la japonaise – se partagent sur la table, avec divers accompagnements. Chaque convive dispose généralement d’un bol de riz et d’un autre de soupe pour pouvoir y ajouter ce qu’il entend picorer selon son humeur.
Le kimchi est à la Corée ce que la fondue est à l’Helvétie : un véritable symbole national. A l’origine, il s’agit d’une technique de conservation des légumes adaptée aux chaleurs estivales et à la fraîcheur hivernale. Des légumes sont préparés avec différents ingrédients – en général pimentés – puis soumis à fermentation dans des pots de terre. Le kimchi le plus connu est celui à base de chou. Il accompagne tous les repas.
A noter que les autochtones figurent parmi les plus grands consommateurs d’ail de la planète, qu’il soit cru ou cuit. Un autre aspect typique est l’utilisation généreuse de tous les produits de la mer : poissons, crustacés, algues et bestioles moins connus en Occident telles que les outres ou les concombres de mer.
A en juger par la présence, en rayons, de tous les ténors de la gourmandise mondialisée – Lindt, Fauchon, Ladurée – on devine qu’au dessert les couches aisées de la population ne se content pas de pâte de haricot rouge. Les passagers de Korean Air (surtout ceux de la classe affaires) peuvent déjà goûter aux subtilités de la gastronomie coréenne en volant vers Séoul, que l’on peut explorer grâce à l’expertise du voyagiste suisse Tourasia disposant depuis quelques jours d’une ligne téléphonique spécialement dédiée à la clientèle romande. Pour les renseignements généraux: www.visitkorea.or.kr .