Éviter le surtourisme dans l’une des plus belles contrées de France ? Optez pour l’acheminement fluvial, hors saison !
Explorer en plein été des villes et villages aussi mythiques que Valence, Arles, les Baux ou Avignon peut virer au cauchemar. Les Suisses amoureux de la Provence sont de plus en plus nombreux à réserver leur cabine à bord des MS Mistral, Rhône Princess, Camargue et Van Gogh, les bateaux « à taille humaine » de CroisiEurope qui, partant de Lyon, emmènent leurs croisiéristes au fil du Rhône vers ces lieux chargés d’histoire et de culture. S’ils peuvent agender leurs vacances en souplesse, l’automne et l’hiver gratifieront ces voyageurs d’une merveilleuse impression d’exclusivité. En prime : un climat épargné par les canicules estivales.
Avantages
« La maîtrise du budget et l’idée de nous affranchir des réservations d’hôtel a été déterminante dans notre choix. Évidemment, les visites prévues aux escales sont un peu courtes ; elles laissent néanmoins le sentiment de capter un concentré d’histoire, de paysages et de saveurs, avec un goût de reviens-y ! », affirme un groupe de contemporains romands rencontrés à bord. Ils ramèneront des sachets de lavande, du nougat, des santons, une bouteille de vin du terroir et ample moisson de belles images captées par leurs objectifs ou juste fixées dans leur mémoire.
Valence
Flâner dans les ruelles coquettes de cette ville riche en boutiques de charme est une invitation permanente au lèche-vitrine. Les papilles s’affolent en découvrant la gastronomie locale et ses fleurons, comme les ravioles, constituées de carrés de pâte farcis au fromage et au persil, cuits à l’eau. On en trouve aux saveurs inédites : cèpes, escargot, foie gras, truffe et même chocolat pour les becs à sucre.
Arles
Saviez-vous qu’en dehors de Rome, c’est ici que l’on compte le plus grand nombre de vestiges romains ? Parmi les 8 monuments arlésiens classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, l’amphithéâtre impressionne par ses dimensions qui en font l’attraction la plus courue de la ville. Les jeux pouvaient y accueillir jusqu’à 21.000 spectateurs. Galerie intérieure et extérieure circulaires, passages horizontaux, escaliers disposés alternativement : la construction est ingénieuse.
Avignon
On s’arrête ici pour le pont, bien sûr, mais aussi pour le Palais des papes, monument sur lequel les chercheurs disposent d’une des plus riches documentations.
On traverse la cour, hantée par les grandes voix théâtrales qui y ont résonné lors du Festival annuel, de Gérard Philipe à Maria Casarès, en passant par Jean Vilar.
Plus haut, le parcours révèle de belles fresques médiévales, providentiellement épargnées.
Y aller : CroisiEurope
Photos : pichonvoyageur.ch
