À partir du XIXe siècle, les voyageurs nantis découvrent le yachting et les palaces flottants.
« Il participait à tous les voyages organisés: il avait fait la croisière du Nil, la grande muraille de Chine, les fjords de Norvège, il termina par la visite du cimetière Montparnasse »
Denis Langlois / Le hasard sonne toujours une fois

Avant le Titanic ou le paquebot France, au milieu du XIXe siècle, pour les aristos ou les hommes d’affaires en mal de liberté, le dernier chic, c’est de naviguer loin du tumulte des villes. Un bateau symbolise ce nouveau loisir : le yacht (mot d’origine hollandaise).
Aujourd’hui, le terme s’applique aux « bâtiments de plaisance ayant la distribution intérieure d’une petite maison, toutes les commodités pour le coucher et le manger ». Ainsi, des deux côtés de l’Atlantique, de riches citadins jouent aux capitaines de plaisance, et certains s’adonnent aux régates. Sur l’eau, on voit s’affronter des têtes couronnées comme le futur roi d’Angleterre Edouard VII, son neveu le Kaizer Guillaume II ou des hommes d’affaires tel sir Thomas Lipton. L’une de ces compétitions se déroule en 1851 au large de l’Angleterre, sous les yeux de la reine Victoria. L’actuelle reine d’Angleterre a dû se séparer de son yacht il y a quelques années. La visite de ce bateau, à Edimbourg, en dit long sur le luxe royal.

25 avril 1907, le voyage inaugural du paquebot Adriatic, de la White Star Line marque l’avènement de la croisière transatlantique.
Avec ce navire, la compagnie britannique change de stratégie en misant sur le confort plutôt que sur la vitesse.
Une piscine intérieure et des bains turcs sont ainsi proposés aux passagers de première classe.
Les intérieurs de ces palaces flottants – le France, le Normandie, le Titanic – sont décorés par des artistes renommés.
Ce tourisme de niche va se répandre sur les îles du Pacifique Sud comme Tahiti ou Bora Bora.


Dans les années 1950 apparaît la jet-set. Dans ce monde, le yacht est incontournable. Aristote Onassis, en 1954, achète une frégate de la Marine canadienne qu’il transforme en yacht pouvant recevoir 250 invités. Piscine et jacuzzi, salle de sport, piste d’atterrissage pour hélicoptère, salle à manger en marbre de 40 places, salon de musique… Coût des travaux : plus de 4 millions de dollars !

(Source : Gautier Demouveaux / Ca m’intéresse)
Bonjour Bernard,
merci pour votre blog et vos reportages que je suis avec beaucoup d’interêt. Je viens de renoncer à une croisière de luxe car son bilan carbone était déplorable. Auriez vous des recommandations d’escapades en novembre (pas trop lointaines, car je ne prend plus l’avion pour des raisons écologiques également. Je me prive de voir de belles choses, mais mes petits enfants en profiteront peut-être).
Par avance merci, Marthe
Un grand bonjour,
Merci de votre message.
Les croisières ne reprennent qu’au compte-gouttes.
J’ai essayé de vous envoyer les projets de Costa – la compagnie qui me semble pouvoir correspondre à vos attentes pour cette période – mais mon courriel a été rejeté. Pouvez-vous m’envoyer un message à b.pichon@citycable.ch ? J’aurai ainsi moyen de vous transmettre le document
Bon vent et cordiaux messages.
Bernard Pichon
Journaliste multimédia
Un grand merci de votre message. Pour novembre – et si je m’en tiens aux croisières et au bilan carbone – il me semble qu’un périple fluvial ou autour de la Corse avec CroisiEurope pourrait être une option(sans trop de risque d’annulation, me semble-t-il…encore que…). Tapez “croisières” dans le champ de recherche en page d’accueil. Cela vous inspirera peut-être. Bon vent !