La Galice n’a jamais été aussi accessible au départ de la Romandie, pour le plus grand bonheur des expatriés et des touristes.

« Espagne : admirable pays où il y a trois choses de trop : les puces, les punaises et les Espagnols.”
Victor Hugo

De gauche à droite : Nicolas Simonin – Responsable développement tourisme/transports de l’Aéroport de Genève, Javier Gandara – Directeur pour l’Espagne chez easyJet, Inés Rey García – Maire de La Corogne, Moises Jorge Naranjo – Directeur Général de l’Office du Tourisme de la Corogne, Giovanni Russo – Chief Operating Officer de l’Aéroport de Genève

L’Espagne des vacances, ce n’est pas que Madrid, Barcelone, l’Andalousie et les plages méditerranéennes. L’arrière-pays souffrirait-il d’un déficit d’image ? La question peut se poser en considérant l’étonnement de ces croisiéristes américains tout juste débarqués pour arpenter les ruelles de La Corogne.

Mirador romain

Le premier émerveillement des visiteurs vient de l’emblématique Tour d’Hercule, totem emblématique de la cité.
Il est le plus vieux phare encore en fonctionnement dans le monde et s’élève à 58 mètres, offrant à celles et ceux qui ont eu le courage de gravir ses 239 marches un point de vue exceptionnel sur le front de mer de Riazor-Orzán, plus longue promenade en Europe (près de 13 kilomètres).

Architecture

La ville offre bien d’autres occasions de réaliser des selfies; un peu partout subsistent d’élégants immeubles Art déco et Art nouveau ornées de motifs floraux et faïences pastel. Autre époque, autre style : le long du bord de mer, les bâtiments sont tapissés de galeries vitrées, apparues vers la fin du XIXe siècle pour parer aux agressions du climat atlantique. Cette originalité a valu à la capitale économique galicienne son surnom de « ville de verre »

Bonne bouche

Il ne faut pas hésiter à flâner dans les ruelles bordées de bougainvilliers et s’arrêter dans l’un des nombreux petits bars de la Plaza Maria Pita, en face de la mairie. C’est l’occasion de picorer des tapas: poulpe grillé, poivrons farcis de morue et autre calamar à la sauce verte…le tout accompagné d’un verre de vin blanc, comme l’Albariño.

A la nuit tombée, dans certaines tavernes, les musiciens sortiront leur gaïta (cornemuse de Galice). Les chants à résonance celtique seront alors repris en chœur par un auditoire assoiffé d’orujo, fabriqué à partir de peaux de raisin.

Pablo Picasso

Saviez-vous que La Corogne abrita les premières années du génie dont on célèbre cette année les 50 ans de la disparition ?
C’est l’occasion de visiter – à la rue Payo Gómez – la maison où il vécut jusqu’à sa prime adolescence, non loin de l’Ecole des beaux-arts, où son père enseignait.

Escapade

En un not comme en cent, la ville natale du fondateur du socialisme espagnol, Pablo Iglesias, ainsi que l’anarchiste Ricardo Mella, a largement de quoi justifier un long week-end galicien, en s’y rendant avec easyJet. En prime: de multiples tentations de shopping et des hôtels de bon standing aux tarifs particulièrement attractifs, hors saison.

Photos: pichonvoyageur.ch