Le rapprochement avec les USA annonce un boom touristique à Cuba. Pour les experts, les chiffres exceptionnels du premier semestre de cette année sont dus à ce dégel. A La Havane et dans la station balnéaire de Varadero (à l’est de la capitale), les hôtels affichent quasi complet depuis le début de l’année, du jamais vu.
Cet essor incite les chaînes hôtelières à investir, tandis que les compagnies aériennes et maritimes ont lancé les démarches pour opérer entre les Etats-Unis et l’île communiste, distante d’à peine 160 km de la Floride.
La «Manzana de Gomez» (Le pâté de maisons de Gomez) , un site en ruine de la Vieille Havane est en train de se transformer en hôtel cinq étoiles. Sofitel va également construire sur le Malecon – la célèbre avenue en front de mer – un hôtel de 208 chambres de luxe, à côté d’un autre projet mené par des Espagnols.
Les «paladares», petits restaurants qui se sont multipliés depuis une timide ouverture à l’entreprise privée concédée par le gouvernement du président Raul Castro, profitent également de ce boom touristique, et s’adaptent.