spatioport

Point de départ vers le tourisme spatial

Elisabeth II rêve d’un spatioport pour des vols commerciaux de vaisseaux spatiaux. Dans son dernier « discours de la Reine », elle a clairement mis l’accent sur les nouvelles technologies. Comme le rapporte le Telegraph, Sa Majesté a déclaré que le gouvernement – grâce à une nouvelle loi de modernisation des transports – va placer le pays « à la pointe des technologies sures de l’industrie des véhicules autonomes, tels les drones et les vaisseaux spatiaux ». Cette nouvelle législation devrait également « ouvrir la voie à des vols dans l’espace commercial ».

Cette déclaration ne sort pas de l’un des chapeaux colorés de la souveraine, mais fait écho à un projet lancé en 2014. Le gouvernement affirmait alors vouloir construire un spatioport avant tout destiné aux vols suborbitaux pour touristes et aux lancements de quelques satellites. Concrètement, cela prendra la forme d’avions-fusées qui atteindraient l’orbite et seraient donc dans l’espace, mais ne pourraient pas y rester très longtemps, faute d’une vitesse suffisante.

Le projet initial prévoyait une construction pour 2018, mais le gouvernement s’est depuis laissé une plus grande marge de sécurité. Le Guardian rappelle que le gouvernement souhaite investir dans le secteur spatial, secteur où les Britanniques sont pour l’instant plutôt absents, en multipliant par trois leurs revenus d’ici 2030.

Le site favori serait situé dans les Cornouailles, au sud-ouest de l’Angleterre, et coûterait environ 200 millions de CHF.

(source Huff Post)