Attention : un œil surveille vos ébats !
Les affaires de caméras cachées à l’insu de locataires Airbnb se suivent et se ressemblent. A Miami, un couple a remarqué qu’il était filmé depuis le détecteur de fumée de l’appartement. L’hôte avait alors avoué à la police qu’il souhaitait enregistrer les ébats de ses locataires. Un autre touriste en visite à Toronto a découvert le pot aux roses dissimulé cette fois dans un radio-réveil.
Sur internet la vente de caméras connectées ne fait que croître. Avec le succès du marché des « smart home » ou « maisons intelligentes » les législations vont devoir s’adapter pour continuer d’assurer la protection de la vie privée. Airbnb n’avait toutefois pas prévu les dérives voyeuristes que ces innovations pouvaient engendrer. Aussi, la réglementation de la plateforme exige désormais que les hôtes signalent la présence d’appareils de surveillance dans leurs logements ou placés de telle sorte à pouvoir observer l’intérieur. Par ailleurs, les systèmes de surveillance sont formellement interdits dans certains espaces privés, comme les chambres ou salles de bain, que leur présence soit signalée ou non.
Le géant américain affirme qu’il garde un œil attentif à ce que sa réglementation soit respectée, et indique qu’une enquête est systématiquement menée dès lors qu’une plainte d’un client est déposée. Si elle s’avère positive, l’hôte est alors congédié sans préavis et le client remboursé.
(Source : Quotidien du Tourisme)
