Sur les nouveaux sièges d’avion, des fonctionnalités disparaissent. C’est notamment le cas du bouton permettant d’incliner le dossier.

« Rien de tel que de rester chez soi pour un vrai confort ».
Jane Austen

Faudra-t-il envisager un surclassement pour ménager son dos ?

Lors d’un voyage en avion, en particulier s’il s’agit d’un vol long-courrier, le confort est le nerf de la guerre. Pour parvenir à dormir quelques heures ou simplement pour passer un vol un peu plus agréable, on trouve sur l’accoudoir des sièges un petit bouton permettant d’incliner le dossier. Mais presser ce bouton est un acte qui n’est pas sans conséquence. Pour quelques degrés d’inclinaison gagnés, le passager placé juste derrière se retrouve quant à lui avec un espace de vie considérablement réduit. Et cela donne parfois lieu à des querelles.

Conflit
Dans certains cas, les passagers se sont montrés si turbulents que des vols ont même été déroutés pour des raisons de sécurité. Si vous avez pris l’avion récemment, vous avez peut-être remarqué que votre siège ne disposait pas de cette fonctionnalité. Les compagnies ont-elles pris la décision de le supprimer pour éviter les tensions entre le passager placé en 19E et celui placé en 189E ? Pas seulement.

Rentabilité
Si le bouton d’inclinaison du siège semble être un gadget négligeable en termes de coût, sa suppression permet en réalité de faire des économies substantielles. La première est liée à la maintenance du siège, un tel mécanisme étant voué à s’user et pouvant aussi être détérioré par des passagers indélicats. Pour les compagnies, l’économie est également liée au poids du dispositif. La plupart des sièges d’avion modernes et légers pèsent aujourd’hui entre sept et dix kilogrammes par passager. Toute économie de poids se traduit par une réduction du carburant nécessaire au transport. Par ailleurs, grâce à leur forme particulière et leur absence d’inclinaison, les nouveaux sièges permettent de gagner jusqu’à 2,5 cm par rangée, soit une rangée de sièges au total !

Source : GEO