braconniers au Brésil

Un beau tableau de chasse, fierté des braconniers

Voyager pour chasser, le tourisme de la honte. La police brésilienne a démantelé un groupe de braconniers, dont un dentiste qui a massacré depuis 1987 plus de 1 000 jaguars protégés (!) et des milliers d’animaux en voie de disparition, notamment des pécaris à collier et des chevreuils.

Les rapports indiquent que le membre le plus ancien du gang et le plus actif était un certain Temistocles Barbosa Freire. Selon certaines informations, les autorités brésiliennes auraient piraté les conversations de ces voyous et surveillé leurs mouvements pendant au moins trois mois avant de procéder aux arrestations. La Cour fédérale a ouvert des poursuites pénales pour chasse illégale et utilisation d’une arme à feu sans permis.
Le jaguar est le plus gros chat d’Amérique latine et il est inscrit à l’Annexe I de la CITES, ce qui signifie que tout commerce international de jaguars ou de leurs parties de corps est interdit en Argentine, au Brésil, en Colombie, en Guyane française, au Honduras, au Nicaragua, au Panama, au Paraguay, au Suriname, aux États-Unis et au Venezuela. Le jaguar est répertorié comme « quasi menacé » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Le cas survient après qu’un autre dentiste (l’Américain Walter Palmer) a tué le lion Cecil, un fauve qui vivait au Zimbabwe et était étudié par une équipe de recherche de l’université d’Oxford. Cecil avait été traqué et tué à l’arc et à la flèche. Palmer ayant un permis, il n’avait été accusé d’aucun crime, mais il avait été largement critiqué dans les médias internationaux.

( Source : Mattew Dresch /The Sun)