L’Emirat, qui avait assoupli les restrictions liées à la Covid-19 pour attirer les touristes, est contraint à un tour de vis alors que le nombre d’infections a explosé.

« La seule façon de mettre les gens ensemble, c’est encore de leur envoyer la peste. »
Albert Camus
/ La Peste

Dure réalité pour Dubaï

Certifiés « escale sans danger » par le forum World Tourism Council et célébrés par les influenceurs et les personnalités, les hôtels et parcs à thèmes de Dubaï avaient vu leur fréquentation bondir pendant les fêtes de fin d’année. Ces deux derniers mois la capitale a même accueilli des compétitions de golf, de polo, des festivals de cinéma.
La ville aux trois millions d’habitants pour 16 millions de visiteurs – dont l’économie repose avant tout sur le tourisme et l’hôtellerie – tremble désormais face aux nouvelles restrictions décidées par les autorités.

Distanciation physique

Les restaurants doivent désormais restreindre leur jauge et éloigner leurs tables. De la même façon, il faut instaurer trois mètres d’écart dans les salles de sport ou encore imposer des mariages à 10 convives maximum. L’émirat suspend aussi les opérations non essentielles dans les hôpitaux.

L’épidémie semblait maitrisée encore l’année dernière : « seulement » 783 décès depuis le début de la crise sanitaire.
Mais le nouveau variant anglais, très contagieux, a fait tripler les contaminations en deux semaines à l’échelle des Emirats arabes unis, qui ne communiquent pas de chiffres spécifiques sur la ville de Dubaï en particulier.
A noter que les Emirats arabes unis apparaissaient, avec Israël, comme les plus avancés au monde en matière de vaccination.
Quel avenir pour l’Expo mondiale de 2020, déjà retardée ?

Face aux retards de livraison de Pfizer, Dubaï, émirat le plus peuplé, ne peut plus masquer la réalité.

(Source : Thomas Schnell & Thomas Leroy / BFM Business)