L’année 2023 est sur le point de battre des records en matière de tourisme et beaucoup de pays seront de nouveau submergés. Où aller pour être sûr(e) d’y échapper ?

“S’il y avait moins de monde dans la foule, il y aurait plus de place pour chacun.”
Pierre Dac

Faut-il viser le Nord ?

Les pays les moins visités se divisent principalement en quatre catégories : certaines îles du Pacifique Sud, les zones de guerre, les petits pays africains difficiles d’accès, ainsi que les États policiers tels que la Corée du Nord et le Turkménistan.

Moins de 100 visiteurs par an

La Somalie est très souvent considérée comme étant le pays le plus dangereux du monde. A ne pas confondre avec le Somaliland, État autoproclamé au nord qui dispose de sa propre monnaie et de son propre gouvernement. Beaucoup de voyageurs visitent cet État en pensant qu’il s’agit de la Somalie. Or, il n’en est rien. La Somalie elle-même n’accueille pas plus de 100 visiteurs par an, voire 20 certaines années.

Moins de 500 visiteurs par an

La guerre civile yéménite a laissé le pays en état de ruine. Devenu presque inaccessible aujourd’hui, le Yémen jouit d’une richesse patrimoniale qui en faisait jadis une destination touristique d’exception. Pour s’y rendre, il est nécessaire de passer par Le Caire en Égypte ou par Abu Dhabi en achetant des billets d’avion en espèces. Passer par le continent n’est pas plus simple, les visas étant rares, et le chemin…dangereux.

Yemen

Moins de 1 000 visiteurs par an

« Magnifique », « paradisiaque », telle est souvent décrite la Guinée Equatoriale, petit pays insulaire de la côte ouest de l’Afrique.
Malheureusement, il est très difficile d’obtenir un visa. Mais si par chance vous y arrivez, il est possible de s’y rendre via Paris, Londres ou Lagos.

Moins de 2 000 visiteurs par an

Tuvalu est le 4e pays le plus petit du monde, avec une superficie de 26 kilomètres carrés et quelque 11 000 habitants. Attention, l’île est si petite qu’il n’y a pratiquement rien à y faire. Au programme, marche, bronzage et dégustation de cocktails sur cet éden. Les moyens de transport n’abondent pas pour atteindre l’île. Il faut passer par Fidji pour ensuite prendre l’avion vers Tuvalu.

  1. Moins de 4 000 visiteurs par an

    Les paysages idylliques de l’île de Kiribati occultent une pauvreté très importante. Comme pour Tuvalu, il n’y a pas grand-chose à faire sur l’île, si ce n’est un peu de marche, de la nage et l’admiration du paysage en sirotant une boisson fraîche. Les vols sont très onéreux et il n’est possible de s’y rendre qu’en passant par Nadi, Fidji ou Brisbane en Australie.

Source : OneStep4ward