Cette destination mythique doit son succès touristique aux statues géantes qui s’y alignent majestueusement.

« Les statues de l’île de Pâques continuent à être un mystère pour les scientifiques. Faut se mettre à leur place : pour deux briques par mois ils ont intérêt à comprendre le plus tard possible. Moi aussi, à ce prix-là, je comprendrais pas ! »
Jean-Marie Gourio / Brèves de comptoir

Depuis 1722 – année durant laquelle les Hollandais découvrent l’île au large du Chili – se pose une question : comment ses blocs de tuf ont-ils bien pu atterrir là ?
Selon une étude des chercheurs de l’université américaine de Binghamton, publiée dans le Journal of Archaeological Science, les moaï (nom donné aux statues), auraient simplement été déplacées par les anciens peuples vivant sur l’île, capables de concevoir un système de rampes et de treuils utilisant très peu de ressources, en faisant « dodeliner » ces énormes blocs de tuf depuis une carrière. Ils auraient été tirés par des cordes, à la manière d’un gros meuble lors d’un déménagement. Il n’aurait alors fallu qu’une quinzaine d’hommes pour déplacer une statue haute d’environ 9 mètres et pesant près de 100 tonnes.

Cette étude vient contredire les anciennes théories qui affirmaient que les blocs étaient déplacés en roulant sur des rondins de bois, technique considérée comme étant à l’origine de la déforestation de l’île…sans parler des élucubrations abracadabrantesques du Suisse Erich von Däniken (créateur de ce que fut le Parc Mystery World, à Interlaken) et auteur, notamment, de « Chariots of the Gods ». Ce livre avançait que le déplacement de ces structures seraient la preuve de l’existence d’une technologie supérieure, créée soit par des extraterrestres, soit par des humains ayant appris auprès d’eux.

(Source : Le Point / Sciences)