La deuxième compagnie aérienne en Suisse fête ses 20 ans d’existence. Elle affirme avoir réduit son empreinte carbone de 32% en ces deux décennies. Grâce à l’optimisation de la flotte existante et l’introduction des A320neos dans ses opérations, easyJet vise désormais une diminution de 38% de ses émissions à l’horizon 2022. Un premier vol électrique est prévu pour 2030.
Au fil des années, les ailes ont été équipées de sharklets, les cabines de sièges allégés, le roulage au sol effectué sur un seul moteur. A noter surtout l’acquisition d’appareils moins gourmands en kérosène et moins bruyants.
La compagnie vise désormais à devenir No 1 pour l’exploitation de data dans la gestion de ses opérations, de ses coûts et de son offre client. En résulteront par exemple une meilleure prévision des conditions météorologiques et des trajectoires de vols ou la mise en place de maintenance prédictive. En termes de contribution environnementale, l’exploitation de data permettra de mieux gérer les stocks de nourriture à bord et ainsi réduire les déchets produits. La gestion de la data permet également d’apporter une réponse aux problèmes de congestion du ciel européen. Ainsi, easyJet s’est équipée du système Airbus FANS-C qui permet le partage de données de trajectoire avec le contrôle aérien en Europe afin d’optimiser les trajectoires de vol et fluidifier les parcours. Bénéfice : réduction de la consommation de carburant et des émissions associées.
Ces arguments sont-ils de nature à rassurer les défenseurs du climat ?