Le code QR, ou «Quick Response», a été initialement inventé au Japon en 1994 pour suivre les pièces automobiles, mais il a depuis trouvé sa place dans de nombreuses industries.
« Chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d’une nouvelle difficulté. Le dossier n’est jamais clos. »
Claude Lévi-Strauss
Numérisation
Imaginez-vous au restaurant ! Vous recherchez un menu, mais aucun n’est sur la table. Vous faites signe à un serveur, et avec un sourire dédaigneux, il désigne une boîte carrée avec un motif de pixels noirs. En soupirant, vous récupérez votre smartphone, pointez l’appareil photo et attendez un signal de connexion. En forçant vos yeux, vous pouvez à peu près distinguer les choix disponibles.
Confidentialité
Les codes QR sont non seulement difficiles à lire et s’accompagnent d’une foule de problèmes techniques potentiels, mais ils permettent également aux restaurateurs et aux hôteliers de modifier les prix pour répondre à la demande tout au long de la journée. Ils peuvent monter et descendre aussi vite qu’un indice boursier. De plus, ils peuvent suivre vos informations personnelles – ce que vous commandez et à quelle fréquence, et plus encore.
Le code QR
Il se répand dans les hôtels et les restaurants. Le grand public semble en avoir accepté les inconvénients au motif que les coûts d’impression sur papier ont été réduits. Pourtant, une enquête a révélé que 88% des répondants préféraient les menus imprimés, sans parler des problèmes d’équité pour les personnes qui n’ont pas accès à un smartphone.
La tablette
Certains prestataires sont passés à la tablette entourée d’un cadre en caoutchouc. On y voit des images de la carte ou du menu ; peu attrayant à regarder et peu hygiénique au toucher.
Source : Business Traveler