Si les vols long-courrier sont souvent la seule manière d’atteindre une destination lointaine, ils peuvent être sources de désagréments.

Quelques astuces pour faciliter ces longs trajets.

« Avec l’avion, nous avons appris la ligne droite ».
Antoine De Saint-Exupéry

Un surclassement peut vraiment améliorer l’expérience…

Comment s’habiller

Bien vivre son vol long-courrier commence bien avant l’embarquement, au moment de choisir votre tenue. Portez des habits légers, non contraignants et chauds. En effet, la température à bord des avions est souvent fraîche. Il est recommandé de porter des bas de contention, que l’on soit atteint d’une pathologie veineuse ou non. Cela va comprimer les veines et ainsi prévenir une éventuelle phlébite, qui peut entraîner une embolie pulmonaire.

Bouger

De manière générale, il faut éviter de rester immobile lors d’un vol long-courrier, et se lever pour marcher toutes les deux heures environ, si les conditions le permettent. Une dizaine d’aller-retour dans les allées permettrait ainsi de soulager son système veineux. Toutes les heures, il faut également penser à bouger ses chevilles, en relevant et en abaissant les pieds régulièrement pendant cinq bonnes minutes, Le sang circule lorsqu’on est en mouvement, donc on commence par les chevilles, puis on passe à des flexions et extensions rapides de toute la jambe. On ne néglige pas non plus les membres supérieurs – enroulements des épaules et mouvements de rotation de la tête sont de mise.
Enfin, si les privilégiés de la classe affaires ont un petit avantage – celui d’être allongés – tous les passagers doivent avoir en tête qu’il faut garder ses jambes étendues, en basculant son siège notamment. On peut aussi se munir d’un tour de cou pour soulager les cervicales.

Manger et boire

Plus encore que sur la terre ferme, ce qu’on ingère à bord d’un avion est primordial.
Pour éviter la déshydratation, on pensera à boire au minimum un demi-litre d’eau toutes les 3 heures, et on écarte les boissons gazeuses.
En effet, quand on monte en altitude, les gaz se distendent, et plus l’on boit des boissons gazeuses, plus l’on étire son estomac et son intestin.

Préparation des plateaux-repas à Istanbul
Résister aux tentations

Même si un trajet en avion peut être stressant, on oublie également le petit verre pour se relaxer, car l’alcool favorise la déshydratation.
En revanche, l’on privilégie les salades et les fruits – comme les oranges – pour s’hydrater et fluidifier son sang.
On veillera aussi à manger léger, en zappant par exemple le traditionnel pain-beurre du plateau-repas, et en sautant l’étape fromage / dessert.

Lentilles

L’air étant particulièrement sec en cabine, on suggère de porter des lunettes plutôt que des lentilles lors d’un vol long-courrier. Pour pallier le phénomène de déshydratation, vous pouvez aussi embarquer un petit brumisateur dans votre sac ou bagage à main. Une crème hydratante pour la peau et un baume à lèvres ne seront pas non plus du luxe.

Oreilles bouchées

Enfin, peu importe la durée du vol, un phénomène très désagréable peut survenir en avion : celui des oreilles bouchées. Une solution existe néanmoins : le chewing-gum, à mâcher dès qu’on embarque, avant le décollage, et quand on attaque la descente, à l’atterrissage.



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Source : GEO / photos : pichonvoyageur.ch