Napoléon

Tout savoir sur la solitude et l’exil de Napoléon

Il y a 195 ans, le 5 mai 1821, Napoléon mourait à Sainte-Hélène. A Paris, une exposition présentée au Musée de l’Armée jette un éclairage exceptionnel sur les derniers jours de l’empereur.

Petit rappel : 18 juin 1815, la bataille de Waterloo sonne le glas de l’Empire. Napoléon, vaincu, prend la route de l’exil. L’Angleterre fait alors le choix de la dernière demeure du perdant : ce sera Sainte-Hélène, petite île hérissant ses reliefs hostiles au milieu de l’océan Atlantique. Napoléon Ier y débarque avec ses plus fidèles compagnons et s’installe à Longwood House, logis pour le moins modeste dans lequel il finira ses jours.

Dès avant sa mort, ses faits et gestes sont publiés, diffusés, amplifiés, les faux textes et les vraies rumeurs commençant à construire la légende. Le plus insignifiant objet associé au lieu de son exil et de son agonie se double d’une dimension mémorielle et sa proximité avec l’Empereur le hisse au rang de relique. Près de 240 oeuvres, objets et documents sont exposés à pARIS, dont, pour la première fois en France, les pièces de mobilier de Longwood House, récemment restaurées grâce à une vaste opération menée par la Fondation Napoléon, les ministères des Affaires étrangères et du Développement international et de la Culture et de la Communication. De prestigieux prêts ont également été consentis, en provenance des collections du musée du Louvre ou de la Reine d’Angleterre. Le visiteur découvrira des pièces historiques comme le lit de mort de Napoléon, ou intimes comme des vêtements, les leçons d’anglais qui lui sont données, mais aussi des œuvres inattendues comme son masque mortuaire revu par le peintre Magritte.