La faune helvétique ne manque pas de vedettes. S’il semble illusoire de croiser le lynx pour un safari-photo, quelques balades bien choisies mènent à d’autres animaux photogéniques.

« On peut juger de la grandeur d’une nation et ses progrès moraux sur la façon dont elle traite les animaux ».
Gandhi

Un peu de patience, et le timide bouquetin vous offre son portrait

Sur le Niederhorn, à Beatenberg, dans l’Oberland bernois, un garde-chasse peut vous emmener admirer des colonies de bouquetins. On se lève tôt, on choisit de bonnes chaussures de marche et on vise le Gemmenalphorn. Avec un peu de chance, on pourra voir aussi des marmottes, des chamois ou le fameux aigle royal.


La région de Moutier, dans le massif jurassien, accueille une grande diversité de rapaces comme des milans, buses, faucons, éperviers… Ce paysage contrasté alternant les pâturages, les falaises et les forêts, permet d’observer ces oiseaux et de vivre une expérience unique.
La réserve naturelle de Rideralp (VS) possède une faune et une flore très variées. Avant de partir se balader, on vérifie la période où les cerfs brament (de septembre à octobre).

On se réjouit d’observer les amusantes marmottes qui se nourrissent, jouent et apparaissent au gré de la journée.
Si elles se sont cachées, visez le MOB – au départ de Montreux – et gagnez le parc animalier «Marmottes Paradis», qui en réunit 11 espèces d’Europe, d’Asie et d’Amérique !

On a tous entendu parler du Gypaète barbu, mais combien d’entre nous l’ont-ils vu?
Pour avoir cette chance, rendez-vous directement à 2500 m d’altitude en prenant le téléphérique de la Gemmi, à Loèche-les-Bains (VS).
Un guide vous emmènera découvrir le roi des airs dans son habitat naturel. On n’oublie la paire de jumelles pour profiter de ce spectacle.

Les Trois-Lacs sont le lieu idéal pour guetter les castors à l’œuvre dans un ruisseau peu profond à côté de Bienne et comprendre leur mode de vie. De nature très discrète, on les découvre également au crépuscule, où leur occupation n’est pas la même que la journée. En effet, l’animal bâtisseur change d’endroit pour se procurer son bois.

(Source : Suisse Tourisme / Femina)