Ce n’est pas un hasard si l’Organisation mondiale du tourisme, institution des Nations Unies, a choisi Chengdu pour parler du tourisme durable à l’occasion de sa 22ème Assemblée générale. La capitale de la province du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine est célèbre pour son centre de recherche dédié à la préservation du panda géant, espèce qui n’est plus en voie d’extinction mais demeure menacée (le programme de reproduction mené sur place participe à l’accroissement de sa population avec près de 50 naissances ces trois dernières années).

Les délégations de plus de 130 pays qui ont participé aux débats avaient une même préoccupation : le tourisme doit bénéficier à tous. Il doit être rendu plus respectueux de l’environnement, mais aussi lutter contre la pauvreté dans certaines zones vulnérables, dont la Chine, la quatrième destination touristique au monde.

Sauvegarder le patrimoine culturel est un autre défi pour de nombreux pays. Le Portugal, par exemple, a choisi d’y consacrer 200 millions d’euros dans le cadre d’un programme ambitieux. Le développement social est aussi une priorité. Le Japon voit pour sa part, dans le tourisme, un moyen d’offrir à sa population vieillissante des contacts sur l’extérieur.

(Source : Euronews)