Quand l’art de la pâtisserie s’apparente à la bijouterie…

« Il est toujours l’heure du thé », écrivait Lewis Carroll. Le tea time n’est pourtant pas une exclusivité british. Il a son équivalent à Paris, où il n’est toutefois que sucré (en principe, pas de petits sandwichs au concombre…)

Où déguster les fleurons de cet art bien français ? Chez certains artisans de quartier, bien sûr, mais surtout dans quelques-uns des meilleurs hôtels de la ville Lumière, là où s’expriment les champions de la discipline.

L’un des plus célèbres – Cédric Grolet – officie depuis sept ans au Meurice. Depuis quelques semaines, les becs à sucre peuvent se procurer ses merveilles dans une boutique sise au No 6 de la rue de Castiglione (Paris Ier, du mardi au dimanche, dès 12 h.) Le lieu est conçu comme une extension du laboratoire pâtissier du palace. Parmi les stars de cette vitrine :  l’incontournable pomme rouge, le Paris-Brest noisette, les tartes au chocolat ou au citron…sans négliger la déclinaison de fruits de saison en trompe-l’œil (citron, pêche, amande, pomme, noisette, poire etc.)

De son côté, après quatre années de fermeture pour travaux, le mythique cinq étoiles Ritz est à nouveau pleinement opérationnel. On peut y savourer un florilège de délices concocté par le grand chef François Perret : meringue aux pralines roses, florentin, boudoir, tarte au sucre,  madeleine, gâteau roulé, pain tranché aux fèves de cacao et autre cake marbré signature.

Le George-V ne demeure pas en reste. Aujourd’hui encore considéré comme l’un des hôtels les plus luxueux du monde, il a engagé le chef Maxime Frédéric, créateur d’exceptionnelles mini-pâtisseries : religieuse noisette, entremets banane-citron vert, forêt noire, roulé fruits exotiques ou une divine tartelette au chocolat.

Au Shangri-la, les créations de Michaël Bartocetti sont garanties sans aucune protéine animale : calisson amande-orange, mont-blanc marron-cassis, coque aux noisettes du Piémont, financier, etc.

Enfin, au Bristol, un nouveau champion des douceurs – Julien Alvarez propose sa propre vision gourmande, saluée par les connaisseurs.

Une escapade parisienne avec Frantour peut ainsi devenir prétexte à une inoubliable expérience gustative, à moins de 3 heures de la Romandie (en TGV Lyria).