Pour faire face à la crise de la Covid-19, des compagnies d’aviation envisagent les offres les plus folles, dont des « vols vers nulle part ».

« Mieux vaut voyager plein d’espoir qu’arriver au but, nous dot la sagesse japonaise »
Paul Watzlawick / « Faites vous-même votre malheur« 

Le sourire d’échapper (provisoirement ? ) au chômage

On sait les difficultés des compagnies aériennes dans le contexte actuel de la pandémie. A Singapour, Singapore Airlines doit aussi faire face à une situation des plus tendues et annonce la suppression de 4 300 emplois au sein de son groupe, Elle multiplie aussi les offres susceptibles de séduire sa clientèle : séjours hôteliers offerts, mise à disposition de limousines, bons d’achat à faire valoir à l’aéroport Changi, etc.
SIA envisage même de « voler pour voler », à l’instar de All Nippon Airways, au Japon, qui effectue des vols de 90 minutes sur son A380, décollage et atterrissage à l’aéroport Narita. On appréciera le légendaire sourire des gracieuses hôtesses, mais pour quel bilan carbone ?
De leur côté, les voyageurs australiens en manque de vols long-courriers en sont restés pour leur frais. Toutes les places disponibles du vol «vers nulle part» de la compagnie aérienne Qantas ont été vendues en dix minutes. D’une durée de sept heures, le trajet hors du commun baptisé «Great Southern Land» prévoit le survol des principales attractions touristiques australiennes : l’opéra de Sydney, le rocher Uluru ou la Grande Barrière de Corail depuis les airs.