Un raffinement allant des repas servis à bord jusqu’aux mini-détails qui accroissent le confort

Les sondages de satisfaction placent régulièrement la compagnie singapourienne au sommet des palmarès, notamment pour son offre Business. Quelle est la valeur de ces classements ? Les bons points ne sont-ils pas distribués de manière subjective ? Pour le savoir, rien de tel qu’un test à bord, entre Zurich et Singapour.

Premier constat : le vol s’effectue en A380. En un peu plus d’une décennie, le géant des airs a su s’attirer la faveur des voyageurs au long cours (lesquels sont nombreux à déplorer son retrait du catalogue Airbus).

Dès l’embarquement, la configuration de cet avion prodigue un surprenant sentiment d’espace. Installée à l’étage, la Classe Affaires est dotée des sièges les plus performants du moment, en forme de coquille, gage de privacité. La conversion du fauteuil en lit plat est aisée; elle permet bien sûr de s’allonger de tout son long sous une couette agréable. Si ce confort est généralement offert par les principaux concurrents de la compagnie, c’est dans les détails que Singapore Airlines prend une longueur d’avance. Aussi discrets soient-ils, ils font la différence pour un vol de 12 heures. On apprécie les repose-bras rétractables qui permettent de mieux se relaxer durant le sommeil; on approuve le double-miroir intégré que la clientèle féminine n’a qu’à déplier pour une retouche de maquillage sans avoir à se rendre aux toilettes (même si ces dernières s’avèrent plus vastes que de coutume).

Une attention particulière a été accordée à la convivialité d’accès aux divertissements (basta, la télécommande impraticable sans mode d’emploi !) Saluer la qualité des repas est l’affaire du critique gastronomique. En revanche, nul besoin d’être spécialiste pour rappeler le grand professionnalisme des membres d’équipage, capable d’articuler le nom de chaque passager – comme dans les grands hôtels – dès le verre de bienvenue.

On peut bien sourire du formatage des hôtesses, toutes sélectionnées selon les critères d’un véritable casting de Miss…qui se plaindra de n’avoir affaire qu’à de jeunes et ravissantes personnes ?