Il faut visiter ce véritable nid d’aigle perché sur un rocher stratégique. C’est un ensemble de bâtisses spectaculaire.

« La maison d’un Anglais est son château, et les châteaux ne doivent pas être forcés, excepté en temps de guerre. »
Charles Dickens
/ De grandes espérances

Grandiose citadelle, sur son promontoire

Moins célèbre que le château de Chillon, celui de Lenzbourg s’atteint – au départ de la gare – en 20 à 30 minutes de marche. On traverse la vieille ville avec ses maisons basses, ses commerces, ses cafés et ses rues piétonnes. Située en hauteur, la citadelle se repère très facilement. Elle est considérée comme l’un des plus beaux édifices de Suisse.
Résidence des comtes, siège des baillis bernois ou habitat d’une riche famille américaine, la forteresse reste le témoin 2000 ans d’histoire. De 1100 à 1415, le château bâti par les Lenzbourg passe entre les mains de l’empereur Barberousse, des Kybourg et des Habsbourg. Puis 71 baillis bernois y résident entre 1415 et 1798. Au début du XIXe siècle, il revient au canton d’Argovie.
Parmi les propriétaires marquants, on peut citer Lady Mildred Marion Bovesse-Lyon, grand-tante de la reine Élisabeth II (fin du XIXe siècle). En 1956, la ville de Lenzbourg et le canton d’Argovie achètent le domaine et y créent une fondation. Aujourd’hui, la bâtisse abrite des expositions pour découvrir le mode de vie durant les différentes époques, des ateliers pour enfants et des espaces thématiques pour se familiariser avec le quotidien des chevaliers.

Une foison d’informations

La visite prend des allures didactiques dans un décorum modernisé. Si cet aménagement gagne en confort, on peut regretter qu’il y laisse un peu de sa « magie médiévale ».
Le « Bistro » avec sa terrasse agréable dispense des collations légères.

La cour intérieure donne une bonne vue d’ensemble

(Photos : pichonvoyageur. Source complémentaire : Jasmina Slacanin / Coopération)