Le tourisme suisse n’est pas qu’un paysage magnifique. Un musée sis dans la vieille ville d’Unterseen (proche d’Interlaken / BE) ouvre bien d’autres perspectives.

« Pendant longtemps les gens habitant près d’une montagne se sont abstenus de la gravir, persuadés qu’elle était le siège de monstres ou de fantômes. Maintenant ils savent que c’est pire, il y a des touristes. »
Denis Langlois / Sept jours à Clermont

Le Tourismuseum invite petits et grands à un voyage ludique à travers 500 ans d’histoire du tourisme alpin. Albrecht von Haller, Jean – Jacques Rousseau et Johann Wolfgang von Goethe ont ouvert la voie à une nouvelle compréhension des Alpes. La vie simple des habitants de la montagne et leurs coutumes telles que le jet de pierre ou la pratique du cor des Alpes ont suscité un intérêt mondial.

Hôtellerie
Un problème récurrent pour les voyageurs dans la première moitié du 19e siècle était la nourriture et l’hébergement. Il n’y avait que quelques auberges. Avant l’émergence d’un grand nombre d‘hôtels, des étrangers séjournaient au presbytère ou chez des particuliers.

Transports
Avec l’invention de la machine à vapeur et de la première locomotive de chemin de fer en Angleterre, le tourisme s’est considérablement accéléré. Plus rapides et avec plus de capacité de transport, les chemins de fer deviennent le principal moteur de l’industrie du tourisme.
Entre 1912 et 1945, la construction du chemin de fer de montagne est au point mort. Le boom économique après la Seconde Guerre mondiale a ensuite conduit à une nouvelle phase, encore plus intensive, dans la construction de moyens de transport mécaniques. Il y avait des téléskis et des télésièges ainsi que des téléphériques audacieux vers certains sommets suisses.

Alpinisme
Alors que l’ascension du sommet était d’un intérêt purement scientifique dans la phase initiale, un changement s’est produit au milieu du siècle dernier. On cherchait de plus en plus à endurcir son corps, à gagner la montagne et sur soi-même. L’alpinisme est devenu un sport qui a finalement conduit à l’escalade extrême et aux ascensions les plus difficiles (face nord de l’Eiger). Le matériel utilisé par les alpinistes d’antan peut être vu dans les vitrines du musée, ainsi qu’ une collection de skis avec différentes fixations.