Le Simmental est un éden à parcourir été comme hiver.
« Si la neige était noire, les gens feraient moins de ski ».
Jean-Marie Gourio / Brèves de comptoir
Adelboden a eu l’intelligence de résister à la tentation du bétonnage. Le long de sa rue principale (en fait, il n’y en a pas beaucoup d’autres), on photographie de beaux chalets fleuris en songeant qu’il n’y a rien de plus suisse. Certes, il existe bien en Helvétie une tradition marquée de constructions en bois, mais au départ, ce type d’habitation iconique aurait plutôt été échafaudé par des architectes étrangers, allemands surtout, nourris par l’enthousiasme alpestre des voyageurs des XVIIIe et XIXème siècles.
Peu importe. Ce décorum sied à Adelboden, point de départ idéal vers de superbes panoramas d’altitude (Sillerenbühl) et de belles randos sur les alpages ou à la découverte de bouillonnantes cascades (Engstilge, gorges de Choleren).
Si son nom est associé à la Coupe du monde – pour un slalom géant et un spécial – c’est qu’Adelboden additionne plus de 200 km de pistes (en comptant celles accessibles en bus).
En hiver, la station – reliée à La Lenk – est aussi la Mecque de la luge – quelque 14 km au total – la piste de 5 km étant l’une des plus courues des familles.
On peut même y glisser de nuit. Ajoutez à ça bowling, curling, grimpe en salle, cinéma…
Le village propose des trois-étoiles très accueillants, mais les vacanciers qui veulent franchement se faire plaisir peuvent aller casser leur tirelire au Bellevue, un établissement familial chargé d’histoire, dont le restaurant est distingué par Gault Millau et le spa accueillant, même pour les non-résidents.
Depuis plus de 115 ans, le Parkhotel Bellevue accueille des clients fidèles de partout – mais surtout de Suisse, et en particulier de Suisse romande, l’établissement étant très francophone – viennent s’y ressourcer.
