Le bien-être animal a beau être devenu une préoccupation de plus en plus importante à travers le monde, il existe toujours de nombreuses dérives, notamment liées au tourisme.

« Cheval : le seul animal dans lequel on puisse planter des clous. »
Jules Renard

Au pas, à Dresde

Lorsque l’on part en vacances, la tentation peut parfois être de grande de se livrer à des activités impliquant des animaux. Parmi elles, on retrouve les balades à dos de dromadaire, ou les calèches tirées par des chevaux. Mais derrière ces dernières se cache bien souvent de la souffrance animale.

En Egypte

Des enquêtes ont documenté les maltraitances infligées aux chevaux, forcés de tirer des chariots ou des calèches remplis de touristes, dans une chaleur étouffante, sans ombre, ni nourriture et eau. Il y a malheureusement des accidents partout où les animaux sont utilisés. Les personnes qui veulent aider à mettre fin à ces souffrances peuvent presser le ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités à interdire les calèches et les promenades à dos d’animaux.

Séville

Réglementation

En avril 2023, un cheval est mort et un second s’est effondré sous le coup de la chaleur alors qu’il était contraint à tirer une calèche avec des touristes à Séville, en Espagne. Il y a bien des lois, mais elles sont souvent mises en place après qu’un ou plusieurs drames aient eu lieu. C’est le cas à Montréal par exemple, où les activités de calèches sont désormais interdites après la mort en 2018 d’un cheval.

Conditions

Un cheval doit avoir accès à de l’eau, de l’ombre, suffisamment de repos, ne doit pas tirer de lourdes charges ni être forcé de déambuler sur des routes avec beaucoup de circulation, et doit vivre dans des écuries adaptées ou des champs.
Malheureusement il est très difficile de vérifier ces critères.

Source : GEO
Photos . pichonvoyageur.ch