Le tourisme dentaire est tendance pour des Suisses en quête de soins moins chers que chez nous, où ils sont rarement remboursés.

« C’est assez curieux, cette façon qu’on a de se livrer au dentiste, abandonné et réticent ».
Philippe Delerm

Combiner les soins dentaires et une visite de Budapest

Les pays prestataires – destinataires de ce tourisme un peu particulier – sont en particulier l’Espagne et le Portugal ou d’Europe orientale (surtout Hongrie, où le traitement d’un chirurgien-dentiste est particulièrement avantageux pour une qualité généralement tout à fait comparable. Au total, affirment les prestataires, la note finale, transports et séjour compris, est inférieure de 50 % au coût des mêmes soins en Suisse. Seul inconvénient, le fait qu’on parle peu le français en Hongrie (mais assez largement l’anglais et l’allemand).

Une longue tradition

La Hongrie – à Budapest en particulier – a une longue tradition de “tourisme médical” grâce à ses nombreux sites d’hydrothérapie pour les affections pulmonaires et dermatologique, avec traitement par boues et sources chaudes, iodées, radioactives, etc. Cette tradition remonte a plus d’un siècle et était déjà bien exploitée au temps de l’Empire austro-hongrois avant la première guerre.

Les fameux thermes Széchényi, à Budapest
Visiter l’ancien hôpital de guerre souterrain, à Budapest, avec ses mannequins réalistes

Visiter

Des agences spécialisées en pays d’accueil organisent des séjours ou des excursions à forfait pendant la semaine à passer sur place entre deux opérations (étant entendu qu’il n’est pas indiqué de concentrer plusieurs opérations le même jour).

Photos: pichonvoyageur.ch

Source: Tourisme médical / Camille Vermont