Il y a quelques années, l’Alliance Francophone Internationale du Tourisme et des Voyages annonçait au Salon International du Tourisme à Paris la création d’un nouveau type de tourisme culinaire : le chocotourisme.

Vous aviez peut-être déjà entendu parler de l’Œnotourisme, soit des circuits ou séjours touristiques articulés autour de découvertes de vignobles. A son image, le chocotourisme entend surfer sur la popularité croissante du chocolat et de l’intérêt grandissant pour sa fabrication et sa provenance, allant jusqu’à proposer des séjours entièrement construits autour de la découverte d’une région et du cacao. Un des premiers séjours proposés était un circuit dans l’Ile sur la Sorgue, en Provence, et de ses excellents chocolatiers. S’en est suivie une association à la ville de Château Neuf du Pape et ses vins. Il existe aujourd’hui des séjours même au-delà de la France. On peut en effet dorénavant découvrir la Finlande, le Ghana, la Côte d’Ivoire, autour d’ateliers de dégustation ou de création.

Outre le fait de promouvoir une région, un pays et son patrimoine, le concept dépend aussi d’une charte bien précise. Car même si le chocolat est jugé sur sa qualité, il doit aussi répondre à des critères éthiques. En effet, ce type de tourisme doit s’agencer autour de cultures respectant non seulement la biodiversité présente sur le territoire – excluant ainsi toute déforestation ou monoculture – mais aussi la population sur place, interdisant toute exploitation de personne ou mauvaises conditions de travail ou de vie. Le chocotourisme devient alors un réel atout tant pour les commerces locaux tant que pour la prise de conscience globale concernant les conditions de production de la matière première.

(Source : ChocoClic)