Le tourisme sexuel, une réalité complexe et sombre, persiste à travers le monde, alimenté par des facteurs économiques, sociaux et culturels.
« La prostitution marcherait moins bien si les hommes n’avaient pas besoin de se confier à tout prix »
Frédéric Dard

Lois et condamnations
- Criminalisation mondiale : La plupart des pays ont des lois interdisant la prostitution des mineurs et l’exploitation sexuelle. Cependant, l’application de ces lois varie considérablement.
- Juridiction extraterritoriale : Certains pays, comme les États-Unis, la France et l’Allemagne, ont des lois qui permettent de poursuivre leurs citoyens pour des actes de tourisme sexuel commis à l’étranger.
- Condamnations : Les condamnations pour tourisme sexuel sont en augmentation, mais restent souvent insuffisantes pour dissuader les auteurs.
Tolérances et zones grises
- Corruption et impunité : Dans certains pays, la corruption des autorités locales et l’impunité permettent aux réseaux de prostitution de prospérer.
- Zones de non-droit : Les zones de conflit et les régions en crise sont particulièrement vulnérables au tourisme sexuel, car l’absence d’autorité et de contrôle facilite l’exploitation.
- Tourisme sexuel « déguisé » : Certains établissements touristiques, tels que les bars et les salons de massage, servent de couverture à la prostitution, ce qui rend difficile la distinction entre tourisme légitime et tourisme sexuel.
Réputation et destinations
- Asie du Sud-Est : La Thaïlande, les Philippines et le Cambodge sont souvent cités comme des destinations de tourisme sexuel, malgré les efforts des gouvernements pour lutter contre ce fléau.
- Amérique latine et Caraïbes : Le Brésil, la République dominicaine et le Mexique sont également des destinations connues pour le tourisme sexuel.
- Afrique : Le tourisme sexuel est en augmentation en Afrique, notamment en Afrique du Sud, au Kenya et au Maroc.
- Impact sur la réputation : Le tourisme sexuel nuit à la réputation des pays concernés et dissuade les touristes responsables de les visiter.
Facteurs de risque
- Pauvreté : La pauvreté et l’inégalité économique sont des facteurs importants qui poussent les personnes, en particulier les femmes et les enfants, à se prostituer.
- Demande : La demande de services sexuels de la part des touristes étrangers alimente le marché du tourisme sexuel.
- Technologie : Internet et les réseaux sociaux facilitent la communication entre les touristes sexuels et les fournisseurs de services sexuels.
Efforts de lutte
- Organisations internationales : Des organisations telles que l’UNICEF et l’ECPAT travaillent à la prévention et à la lutte contre le tourisme sexuel.
- ONG locales : De nombreuses ONG locales fournissent une assistance aux victimes de l’exploitation sexuelle et mènent des actions de sensibilisation.
- Campagnes de sensibilisation : Des campagnes de sensibilisation sont menées pour informer les touristes des risques du tourisme sexuel et les encourager à adopter un comportement responsable.