Les « trous d’air », ça n’existe pas !

Les turbulences ne sont pas des « trous d’air », mais bien des phénomènes résultant des vents, des tempêtes, du jet-stream, des courants atmosphériques, etc. créent des secousses certes désagréables, inconfortables, mais sans danger en elles-mêmes. Les avions sont très résistants et conçus pour supporter des tensions et températures extrêmes. Les pilotes sont formels là-dessus : ce ne sont pas des tempêtes qui vont disloquer un avion de toutes parts, ni le retourner ni le précipiter au sol. Même en cas de vent violent, l’altitude de l’avion ne va pas varier de plus de 6 mètres.

Le vrai danger, c’est donc de ne pas être attaché quand les turbulences surviennent. Mais qu’on se rassure, la plupart d’entre elles sont prévisibles et détectées par les instruments de l’avion. Certes, il peut arriver qu’une turbulence arrive par surprise et que le pilote n’ait pas vraiment le temps de prévenir les passagers. D’où la consigne habituellement répétée de toujours garder sa ceinture attachée quand on est assis, même si le signal « attachez vos ceintures » n’est pas allumé.

« En cas de dépressurisation de l’avion, des masques tomberont automatiquement… » On a tous enregistré la consigne. Oui, mais quelle est la réserve d’oxygène dans le système ?

En cas de dépressurisation de la cabine pendant le vol, l’air se raréfie et il n’y a plus assez d’oxygène pour nous permettre de respirer. Les masques à oxygène tombent à ce moment-là, activant des générateurs d’oxygène. Celui-ci n’est délivré que pendant 13 minutes. Mais pas de panique, c’est calculé pour. Car en cas de dépressurisation, le pilote doit faire redescendre au plus vite l’avion à 10 000 pieds d’altitude (environ 3 000 mètres), là où la pression atmosphérique est suffisante et l’air respirable. Moins de 13 minutes sont nécessaires pour effectuer cette descente.

(Source : Ouest-France)