A Hammamet, un luxueux hôtel incarne la montée en gamme du tourisme balnéaire

« Quelle journée ! Dans toutes les haies, les oiseaux chantent. Coup d’œil dans un jardin où un dromadaire travaille autour d’une citerne. Scène absolument biblique »
Paul Klee à Hammamet / Journal, 1914

Les plaisirs conjugués de la piscine et de la mer

Le tourisme tunisien souffre d’une image réductrice, souvent limitée à sa seule offre balnéaire – réputée populaire, mais souffrant d’un bétonnage outrancier (notamment à Yasmine Hammamet, archétype de l’excroissance instaurée sous la dictature Ben Ali).
Frappés par les attentats, puis la pandémie, bon nombre d’établissements dédiés aux forfaits tout compris ont dû fermer boutique, au grand dam de la population locale qu’ils faisaient vivre ou survivre.

Le décorum sobre et raffiné de La Badira

Entreprenariat privé

Dans ce contexte difficile, où le conflit ukrainien vient encore menacer le pays de pénurie céréalière, le gouvernement s’avère figé dans une politique touristique aujourd’hui dépassée. Le renouveau de ce secteur primordial tient donc aux initiatives de quelques investisseurs privés, décidés à parier sur le charme et la qualité.
Au nombre de ceux-ci, la dynamique entrepreneuse Mouna Ben Halima, vivante incarnation de l’enviable condition féminine en Tunisie, comparée à celles d’autres régimes musulmans. C’est à cette visionnaire que Hammamet doit son dernier joyau, un prestigieux 5 Etoiles labellisé Leading Hotel of the World.

De vastes suites et chambres

Hommage aux artistes

Tirant profit de l’éclatante lumière méditerranéenne, l’architecture contemporaine et le décorum de La Badira jouent sur le mariage de l’ombre et du blanc, célébrant l’ambiance qui avait séduit ses découvreurs du XXe siècle : Cocteau, Wallis Simpson et autre Georges Sebastian (auxquels quelques-unes des suites sont dédiées).


Support :

  • La Badira
  • easyJet relie Genève à Hammamet

Photos : pichonvoyageur.ch