La cité sarthoise n’est pas qu’une course de bolides

« Le Moyen Âge, la France du Moyen Âge, ont exprimé dans l’architecture leur plus intime pensée ».
Jules Michelet / Histoire de France

Un vrai décor de cinéma !

La notoriété de l’annuelle compétition automobile des 24 Heures du Mans (en 2022, les 11 et 12 juin) éclipse malheureusement les atouts d’une cité qui a tout pour faire son cinéma.

Lever le nez pour noter les détails…

Dans la Cité Plantagenêt

Pas étonnant qu’un quartier médiéval si bien préservé ait attiré autant de réalisateurs de films historiques. Depardieu lui-même n’a-t-il pas poussé la lourde porte de la cathédrale Saint-Julien dans l’une des premières scènes de Cyrano porté à l’écran…
Ce sanctuaire mérite une visite pour sa grandiose architecture et quelques superbes vitraux. En prime : une statuaire originale.

Aux origines

Chronologiquement, l’exploration devrait commencer par l’enceinte romaine (IIIe siècle) située juste en contrebas, et judicieusement décorée de pierres diversement colorées. En subsiste une douzaine de tours.

Rues médiévales

Parcourir la Grande-rue, celles de Vaux ou de la Reine-Bérangère, c’est s’abandonner à une fantastique machine à remonter le temps, où les échoppes faisaient florès de part et d’autres des venelles pavées. L’œil attentif y repère mille et un détails sur les façades à colombages, les portes et les toitures heureusement épargnées – pour la plupart – par les antennes de télévision.

Boutiques

Ici, les commerces n’ont rien à voir avec ceux d’autres sites touristiques comparables (le Mont Saint-Michel, par exemple), où fleurissent les étals de gadgets douteux relatifs à la chevalerie. Foin d’épées et de casques en plastique made in China ! Au Mans, on photographie un fleuriste de conte de fées, la vitrine d’un bijoutier ou celle d’un fabricant d’instruments de musique.

Gastronomie

La plupart des bonnes tables ne déshonorent pas la profession en offrant une bonne cuisine sans arnaquer le chaland.

Photos : pichonvoyageur.ch