Qu’est-ce qui retient de voyager? Les moyens financiers, le temps ou l’âge sont des réponses fréquentes. Et si les vrais freins au départ étaient d’un autre ordre : psychologique, culturel?

Qui n’a pas pris l’avion une fois dans sa vie peut par exemple ignorer l’interdiction d’emporter certains produits en cabine, et se les fera confisquer. Cette expérience pourra faire hésiter à partir une deuxième fois. On ne naît pas voyageur, on le devient.

Une « trajectoire » de vacances se dessine tout au long de la vie en fonction des expériences passées depuis l’enfance, des événements de la vie (première escapade, premier départ en couple, etc). Cette « trajectoire » permet d’acquérir des savoir-faire et des savoir-être utiles dans l’organisation de nouveaux périples.

Jacques Brel disait : « Le problème n’est pas d’aller à Hong Kong…le problème est de quitter Vesoul ! » L’angoisse de laisser son quotidien est l’une des grandes peurs du départ alors même que l’une des fonctions du voyage est de casser ses habitudes. Certains sont paralysés face aux injonctions liées au voyage: renoncer à ses rôles et statut ordinaires, laisser sa maison avec un sentiment d’insécurité.

Quid du frein de l’impact environnemental ? Dans la pratique, ce frein-là ne semble pas encore vraiment bloquant.

Pour tous ceux qui – hélas – ne peuvent voyager qu’en rêve, un lien à cliquer ICI

(Source : Le Figaro)