Bonne nouvelle : les rhinocéros du Népal semblent sauvés. Leur nombre a augmenté de plus de 100 individus au cours des six dernières années.

« La plupart des hommes, comme des animaux, s’effrayent et se rassurent avec des riens. »
Honoré de Balzac / La comédie humaine

L’espoir renaît pour ce superbe animal

Les rhinocéros au Népal (unicorne) qui se comptaient jadis par milliers dans les plaines du sud du pays n’étaient plus qu’une centaine dans les années 1960 à cause du braconnage. Cette population, qui vit dans quatre parcs nationaux des plaines du sud du pays, était de 645 en 2015, et est désormais de 752.
Depuis 1994, le Népal réalise un recensement tous les cinq ans, pour évaluer les efforts de protection de cette espèce considérée comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Au total, 26 rhinocéros sont morts au Népal l’année dernière, dont quatre en raison du braconnage, selon les autorités népalaises. Le braconnage est alimenté par une forte demande de leurs cornes en Asie, notamment en Chine et au Vietnam.
Notre planète compte cinq espèces de rhinocéros, réparties entre l’Afrique et l’Asie.
Les rhinocéros blancs d’Afrique seraient encore une vingtaine de milliers mais ce sont les rhinocéros noirs d’Afrique (un peu plus de 5 000 aujourd’hui contre plus de 65 000 dans les années 1970) qui sont les plus menacés et très protégés.
Le rhinocéros de Sumatra, considéré comme un « fossile vivant » descendant de mammifères préhistoriques, est l’espèce la plus menacée aujourd’hui. Il est le plus petit de toutes les espèces de rhinocéros et le seul d’Asie à avoir deux cornes. Il en resterait une centaine, que l’Indonésie protège dans plusieurs parcs nationaux pour en éviter l’extinction totale.

(Source : La Croix)