La pandémie a mis à mal de nombreux projets de voyages et de vacances à l’étranger. Les annulations en cascade, les reports de mesures sanitaires et fermetures de frontières n’ont pourtant pas découragé les voyageurs.
« Être en vacances, c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire.”
Robert Orben
Séparer loisirs et travail
Au temps de la Covid-19, fermetures de frontières, annulations de réservations et mesures d’isolement poussent à faire le choix de voyages flexibles. Alors que l’année 2021 était synonyme de télétravail et du «nomadisme digital», 2022 sera l’occasion pour de nombreux voyageurs de se déconnecter du boulot. Une étude révèle que les internautes privilégient désormais des vacances plus courtes, mais bien séparées du boulot.
Les nouveaux transports
Être maître de son voyage à bord d’un véhicule offre de nombreux avantages : indépendance, choix de l’itinéraire et dépaysement. Autant d’arguments qui ont achevé de convaincre de nombreux vacanciers nomades. Finie, la dépendance aux transports en commun, l’attente interminable d’une salle d’embarquement et les destinations saturées.
La tendance se confirme avec l’augmentation du nombre de location de véhicules aménagés. L’occasion de découvrir (ou redécouvrir) de nombreuses régions de Suisse, comme le Valais, le Tessin ou l’Oberland.
Fuir la masse
Certaines destinations, comme Venise, la Thaïlande ou la France (île de Porquerolles) mettent en place des jauges quotidiennes pour les touristes allant de 200 à 300 personnes maximum. Idem du côté de l’Espagne (Majorque). Une tendance qui s’accompagne également d’un plus grand respect de l’environnement.
Proximité et activités
L’évasion n’est plus soumise à un impératif kilométrique. Au temps où les destinations exotiques et lointaines règnent, on en oublie parfois qu’il est possible de se faire plaisir à proximité de son lieu de vie. Lors d’un voyage, le bien-être passe souvent par l’activité physique. Quoi de mieux que d’associer vacances et activités sportives ? Randonnées et cyclotourisme ont le vent en poupe.
(Source : Figaro)