Une étude s’avère rassurante sur la façon dont les maladies infectieuses se propagent dans les avions.

« Je suis un tantinet hypocondriaque, alors je consulte régulièrement mon médecin légiste à titre préventif ».
Philippe Geluck / Le chat a encore frappé

L’air des avions aussi sain que celui des hôpitaux ?

il est peu probable qu’une maladie infectieuse respiratoire — comme la COVID-19 — puisse se propager sur plus d’un mètre dans un avion. Cette conclusion est soutenue par quelques exemples pratiques. Au début de cette année, les responsables de la santé publique canadienne ont constaté qu’il n’y avait pas eu de nouvelles infections sur un vol de 15 heures entre Guangzhou et Toronto, avec deux passagers à bord souffrant de la COVID-19.
Cela s’explique par le fait que l’air des avions est beaucoup plus propre qu’imaginé. Durant un vol, il est entièrement renouvelé toutes les quelques minutes et circule de haut en bas (il ne se répand donc pas en arrière ou en avant dans la cabine). L’air est collecté à l’extérieur de l’avion et mélangé à de l’air recyclé. Celui-ci passe à travers des filtres à particules à haute efficacité (HEPA), comme ceux utilisés dans les hôpitaux. Les filtres capturent les particules de coronavirus. L’air doit donc pouvoir être respiré en toute sécurité.
En outre, les compagnies aériennes prennent des mesures supplémentaires pour la sécurité des voyageurs. Ces précautions comprennent la distribution d’équipements de protection individuelle comme les masques faciaux (obligatoires pendant tout le vol sur la plupart des compagnies aériennes) et les désinfectants pour les mains, et la demande aux passagers de s’éloigner physiquement pendant l’embarquement.
De nombreuses compagnies aériennes ont mis fin à leurs services de repas à bord et à leurs services de vente de marchandises. Certaines compagnies aériennes gardent le siège du milieu vide pour favoriser la distanciation physique et demandent aux passagers de ne pas quitter leur siège à moins d’utiliser les toilettes.
Malgré tout, dans le contexte actuel, c’est le grand essor des vacances locales et statiques : on ne part pas très loin pour découvrir un coin de Suisse que l’on ne connait pas (l’Oberland, le Jura, les Grisons, par ex.) Pour les plus sportifs, on peut même facilement organiser des micro-aventures entre amis ou en famille pour s’oxygéner, ou alors visiter un espace naturel comme l’Arboretum.

Une bouffée d’oxygène helvétique (ici, dans la campagne proche de Bière (VD)

(Source : Skyscanner)