maltraitance animale

Un si gentil dauphin…croyez-vous qu’il sourie vraiment ?

Charmeurs de serpents et singes danseurs stars de spectacles…Éléphants, dromadaires, ânes ou chevaux comme moyens de transport…Tortues et tigres, camarades de selfie…Ou encore cochons et lions, compagnons de balades. Dans l’ombre de ces activités touristiques se cache le spectre de la souffrance animale. Privations alimentaires, sévices physiques, restrictions de liberté, les animaux sauvages destinés au tourisme endurent souvent de cruelles pratiques de dressage.

On connaît les sévices imposés aux éléphants d’Asie. Plus radical, des anesthésiques sont administrés aux grands félins pour permettre aux touristes de les caresser en toute sécurité. Cela a des conséquences à plein de niveaux ; une pratique qui endommage les organes comme le foie, les reins ou le cerveau et peut aller jusqu’à la mort des animaux.

Et que deviennent-ils, lorsque, trop vieux, ils ne peuvent plus remplir leur tâche ? En Afrique par exemple, certains dromadaires sont achetés à des éleveurs, puis, quand ils ne peuvent plus porter de touristes, ils sont revendus pour la consommation. Les jeunes lions qui accompagnent les balades des touristes dans les fermes à félins d’Afrique – notamment d’Afrique du Sud – sont livrés aux chasseurs de trophées une fois adulte.

Comment éviter de participer à cette souffrance animale ? Privilégier les acteurs du tourisme responsable et ne pas hésiter à questionner les organisateurs de voyage.

(Source : 60 millions de consommateurs)